L’Orthodoxal médicament destiné, comme son nom le laisse entendre, à maintenir chacun dans un maximum de normalité sociale, l’Orthodoxal pourrait-il entraîner la mort ?
Est-il concevable que la directrice d’un laboratoire de recherches biologiques, Eugénie Iatrogène, se pâme sur la merveille du progrès, en découvrant que, sans le savoir, elle a eu une fille avec Henri Polytène, directeur du laboratoire concurrent ?
Les laboratoires de bioduplication Iatrogène et Polytène sont en compétition pour la mise au point de l’Antilétal - médication “Anti fatale”.
Une Exposition de Convoitises, présente dans le détail les derniers développements du progrès.
Des citations de Marcel – ou bien est-ce Jacques ? – Testard, “Penseur de la fin du XXème siècle”, sont poussées commes feuilles mortes sous les balais-à-gènes de balayeuses-trieuses.
Des biotechniciennes s’activent. L’une d’elles, Pauline Roustand, oppose une critique radicale à l’obstinée compétitivité qui pollue la recherche biologique – et la notion de progrès. Pauline nous demande si la biotechnicienne balayeuse-trieuse occupée à épurer l’ADN de ses “imperfections”, ne serait pas une machine à laver le temps…